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Addictions aux substances : comprendre, apaiser et transformer la dépendance


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Les addictions aux substances sont parmi les dépendances les plus visibles… mais aussi les plus complexes.
Elles touchent le corps, l’esprit, les émotions, les relations, et parfois même l’identité.

Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas un manque de volonté.
C’est la rencontre entre :

  • un mécanisme neurochimique (dopamine, accoutumance, tolérance),

  • un automatisme inconscient,

  • et une blessure émotionnelle profonde.

L’hypnose permet d’agir directement à la racine de ces mécanismes.

1. Addiction vs Dépendance : deux réalités souvent confondues

L'addiction

→ impossibilité de contrôler un comportement, malgré les conséquences.
→ le cerveau cherche le plaisir ou l’apaisement.

La dépendance

→ réaction physiologique du corps
→ éviter le manque et les symptômes de sevrage.

Une personne peut être addicte sans dépendance 
(ex : cannabis), ou 
dépendante sans forte addiction (certains médicaments).

2. Pourquoi les substances deviennent addictives

Toutes les substances modifient les circuits neuronaux de la récompense :

Dopamine

  • → désir, recherche du produit, “besoin”

Endorphines / GABA

  • → apaisement, anesthésie émotionnelle

Noradrénaline

  • → stimulation, excitation

Peu à peu :

  1. le plaisir diminue,

  2. le besoin augmente,

  3. le contrôle disparaît.

On ne consomme plus pour se sentir bien,
mais pour ne plus se sentir mal.

3. Alcool : la dépendance la plus banalisée

L'alcoolodépendance se développe insidieusement.
Elle désigne l'addiction physique et psychique à l'alcool et survient lorsque la consommation d'alcool est excessive et répétée, et qu'il est difficile de l'arrêter malgré ses conséquences sur la santé, la vie sociale et la vie quotidienne.   

La transition est douce et souvent imperceptible.  Ainsi, les personnes passent d'un simple usage festif à un usage nocif qui peut entrainer des maladies : cancer, foie, pancréas, système nerveux, troubles cardio-vasculaires et psychiques (anxiété, dépression, trouble du comportement)...

Il existe des dépendances acquises très tôt chez les jeunes qui cherchent l'ivresse... et des dépendances installées progressivement chez des personnes qui boivent régulièrement avec peu d'épisodes d'ivresse.

Les addicts ont beaucoup de mal à en parler et à demander de l'aide.
Ainsi l'alcoolodépendance est trop souvent pris en charge très tardivementL’alcool devient addictif parce qu’il agit :

  • comme anxiolytique,

  • comme désinhibiteur,

  • comme régulateur émotionnel.

Le problème n’est jamais “le verre en trop”.
Le problème est : “Quelle émotion ce verre soulage-t-il ?”

Alcool et Hypnose

  • libération du besoin automatique,
  • apaisement de l’anxiété,
  • travail sur les blessures intérieures,
  • reconstruction de la confiance.

4. Tabac & vapotage : une triple dépendance

Ltabagisme désigne l’addiction au tabac. La dépendance physique est due essentiellement à la présence de nicotine dans le tabac.
Elle se traduit par une sensation de manque.

Le tabagisme génère 3 dépendances :

  • Physiologique : la nicotine
  • Psychologique : stress, colère, ancrages émotionnels
  • Comportementale : gestes automatiques, contexte social

La dépendance psychologique dure plus longtemps et est plus complexe. Elle est associée aux émotions ; du stress à la colère, en passant par la concentration. 

La dépendance comportementale est liée à la pression sociale et conviviale et liée aux automatismes et aux besoins puisque cette dépendance est contextuelle.

Le tabac n’apaise pas.
Il soulage… un manque créé par la cigarette elle-même.

Tabac et Hypnose

L’hypnose agit précisément sur :

  • le geste automatique

  • la pulsion

  • l’association cigarette = apaisement

  • la peur d’arrêter

5. Cannabis : une fausse détente, une vraie dérive

Comme n'importe quelle drogue, le cannabis possède un réel potentiel addictif. Et cela est d'autant plus vrai que le cannabis est le plus souvent fumé en combinaison avec le tabac, dont la nicotine rend également addict.
L'usage de cannabis peut donc favoriser un état psychiatrique aigu avec délire et hallucinations ; une consommation régulière et prolongée engendre souvent un état d'indifférence, de mise à distance de la réalité et une perte de motivation.

Arrêter apporte une réelle sensation de "soulagement", le sentiment d'avoir passé un cap après l'arrêt du cannabis. 
 

Le cannabis génère insidieusement :

  • perte de motivation

  • indifférence émotionnelle

  • troubles de concentration

  • usage combiné avec tabac (double dépendance)

Le cannabis crée une dissociation émotionnelle :
on flotte, on se protège… mais on s’éloigne de soi.

Sa consommation se voit... 

  1. Yeux rouges... 
  2. Fatigue des yeux. ... 
  3. Perception spatiale affectée. ... 
  4. Sécheresse oculaire ...

Cannabis et Hypnose

L’hypnose aide à :

  • retrouver la clarté mentale,

  • apaiser le stress sans substance,

  • reconstruire la motivation naturelle.

6. Médicaments psychotropes : dépendances silencieuses

La pharmacodépendance est la dépendance aux médicaments, lors d’un usage abusif des médicaments dans plusieurs catégories : barbiturique, antidépresseurs, somnifères , opiacés morphine, codéine,.. analgésique.

Ils entraient 2 formes de dépendances :

Dépendance à faible dose

Celle des personnes qui ont commencé par un "petit" tranquilisant ou un "petit" somnifère (Somnifères, anxiolytiques, antidépresseurs anciens…) et qui au bout de plusieurs années n'arrivent pas à s'en passer.
Les inconvénients rencontrés sont :

  • trouble de la mémoire
  • difficultés de concentration
  • aggravation de l'affaiblissementdes fonctions intellectuelles lié à l'age

On pense “petite dose, petit risque”.
Mais la dépendance émotionnelle est réelle.

Dépendance à forte dose (toxicomaniaque)

De type toxycomaniaque. Souvent les toxicomanes utilisent ces substances comme - calmants pour faire "parachute" après une montée trop forte de cocaÏne, de crack, ou d'amphétamines ou - comme enivrants pour remplacer l'euphorie de l'héroïne...

Donc utilisée pour calmer les effets d’autres drogues, ou pour retrouver une euphorie, les conséquences sont nombreuses :

  • troubles de mémoire

  • baisse des capacités cognitives

  • aggravation de l’anxiété et du stress

  • dérèglement du sommeil

Médicaments et Hypnose

L’hypnose aide à réapprendre à s’apaiser sans chimie.

7. Drogues dures : cocaïne, héroïne, crack, MDMA…

La toxicomanie désigne la dépendance aux drogues : cocaïne, héroïne, ecstasy, MDMA, ...
La prise régulière d'une drogue peut engendrer les fameux 5 C :

  • Perte de Contrôle
  • Craving (envie irrépressible)
  • Usage Compulsif
  • Usage Continu malgré les conséquences
  • Conséquences physiologiques sévères

mais aussi une dépendance physiologique.

Cette dépendance peut se traiter à l'initiative de la personne toxicomane elle-même ou à la suite d'un signalement d'un professionnel (médecin ou assistante sociale). De plus, la justice peut ordonner des soins.

Drogues dures et Hypnose

Ici, l’hypnose intervient :

  • en complément d’un suivi médical

  • pour travailler sur les traumatismes émotionnels sous-jacents

  • pour réduire les compulsions

  • pour reconstruire l’identité après la dépendance

8. Protoxyde d’azote (“proto”)

Détourné de son usage initial pour ses propriétés euphorisantes, il est appelé « gaz hilarant » ou « proto », au delà de ses effets secondaires immédiats , ils peuvent toutefois être plus graves et se traduire par une asphyxie par manque d'oxygène, une perte de connaissance, une désorientation, des chutes (liées aux vertiges), une fausse route lors de l'inhalation.

En cas de consommations répétées et à intervalles rapprochés, de sévères troubles cardiaques, vasculaires (AVC) ou neurologiques (troubles de la mémoire, hallucinations, neuropathie) peuvent survenir.

La consommation associée à d'autres produits (alcool, drogues) majore les risques, ainsi les risques sont nombreux :

  • risques cardiaques

  • AVC

  • troubles neurologiques

  • hallucinations

  • pertes de connaissance

Protoxyde d’azote et Hypnose

L’hypnose agit sur :

  • le craving émotionnel

  • la compulsion

  • les besoins internes non exprimés

9. Blessures émotionnelles et addictions aux substances

Derrière chaque dépendance, on retrouve souvent :

Blessure d’abandon

  • → La substance apaise le vide intérieur.

Blessure de rejet

  • → Augmentation de l’estime interne temporaire.

Blessure d'injustice

  • → Besoin de contrôle → substances stimulantes.

Blessure d'humiliation

  • → fuite de soi-même → substances dissociatives.

Trauma non résolu

  • → l’addiction comme anesthésie émotionnelle.

L’hypnose permet d’aller travailler à la racine,
là où la dépendance prend naissance.

10. Comment l’hypnose libère les addictions aux substances

L’hypnose est un outil puissant pour :

  • réduire le craving
  • désactiver les déclencheurs internes
  • apaiser le stress et les émotions
  • reconstruire la sécurité intérieure
  • retrouver le contrôle de soi
  • restaurer l’identité sans substance
  • sortir du cycle “manque → soulagement → culpabilité”
  • se réapproprier sa liberté

L’objectif n’est pas de “forcer l’arrêt”,
mais de ne plus ressentir le besoin de consommer.

Conclusion

Les addictions aux substances ne sont pas une faute morale.
Ce sont des stratégies de survie émotionnelle,
qui ont un jour eu une fonction… mais qui enferment aujourd’hui.

L’hypnose offre un chemin pour :

  • apaiser le besoin,

  • libérer les blessures,

  • reconstruire l’équilibre intérieur,

  • retrouver la liberté.

Ce que la substance promettait de soulager,
c’est en réalité en soi que l’on peut le guérir.


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