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Travail compulsif & Surmenage : quand le travail devient une fuite intérieure


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Dans notre société, travailler beaucoup est souvent valorisé.
On félicite l’implication, la performance, l’ambition, la rigueur.
Mais au-delà d’un certain seuil, le travail devient une fuite, un refuge émotionnel, une manière d’échapper à soi-même.

Le workaholisme — l’addiction au travail — n’a rien d’un signe de force.
C’est un mécanisme inconscient, destiné à anesthésier une tension intérieure, une peur, un vide ou une blessure émotionnelle.

Comme toutes les autres formes d’addiction, il suit un cycle répétitif :

  • pression intérieure → surtravail → soulagement → épuisement → culpabilité → surtravail…

L’hypnose aide à briser ce cercle.

1. Qu’est-ce que l'addiction au travail ?

Le travail compulsif se caractérise par :

  • un besoin irrépressible de travailler,

  • une impossibilité à se détendre,

  • un sentiment de culpabilité lorsqu’on ne travaille pas,

  • une quête permanente de productivité,

  • des journées sans fin, même le week-end,

  • la sensation que "ce n’est jamais assez".

Le travail devient une drogue professionnelle.
Un moyen de s’anesthésier, de ne pas ressentir,
de rester occupé pour éviter la confrontation émotionnelle.

2. Les signes du workaholisme

Incapacité à décrocher

  • Même en congés, même le soir, même épuisé(e).
  • Le cerveau continue à tourner.

Hypercontrôle et perfectionnisme

  • Le moindre détail devient crucial.
  • La peur de mal faire domine.

Sacrifice des besoins personnels

  • Sommeil raccourci, relations négligées, loisirs abandonnés.

Besoin d’être indispensable

  • Le travail devient une source d’identité et de valeur personnelle.

Épuisement émotionnel et physique

  • Troubles du sommeil, irritabilité, perte d’énergie, tension permanente.

Burn-out latent

  • La personne tient… jusqu’au jour où elle ne tient plus.

3. Pourquoi devient-on addict au travail ?

Le surtravail n’est jamais un hasard.

Il sert à :

  • éviter l’angoisse (silence, vide, solitude)

  • remplir un manque (affectif, estime de soi)

  • se prouver quelque chose

  • fuir une souffrance intérieure

  • obtenir reconnaissance ou validation

Le travail devient une armure psychologique,
un moyen de rester dans l’action pour ne pas ressentir.

4. Le lien avec les blessures émotionnelles

Blessure d’abandon

  • Chercher à être indispensable pour éviter d’être laissé de côté.

Blessure de rejet

  • Se prouver sa valeur par la performance.

Blessure d’humiliation

  • Se surcharger pour “être à la hauteur”.

Blessure d’injustice

  • Besoin de tout contrôler, d’être irréprochable.

Blessure de trahison

  • Hyperresponsabilité, surcharge, besoin que tout dépende de soi.

Le workaholisme est souvent
un mécanisme de compensation affective.

5. Comment l’hypnose libère l’addiction au travail

L’hypnose permet de travailler au niveau inconscient, là où se logent :

  • les croyances (“je dois être parfait”, “je dois mériter ma place”),

  • les peurs (“si je ralentis, je ne vaux plus rien”),

  • les blessures (“on m’aimera si je réussis”),

  • et les automatismes de surtravail.

Grâce à l’hypnose, la personne peut :

  • apaiser les attentes internes
  • se reconnecter aux sensations du corps
  • diminuer la pression mentale
  • restaurer la capacité à se détendre
  • redécouvrir le plaisir sans culpabilité
  • rééquilibrer vie personnelle / professionnelle
  • transformer l’identité pour ne plus être définie par la performance
  • sortir du cycle du burn-out

L’hypnose ne supprime pas l’ambition.
Elle supprime la compulsion.

6. Travailler moins… mais vivre plus

L’objectif n’est pas de devenir moins performant.
Au contraire :

Une personne apaisée est plus efficace, plus créative, plus stable.

Sortir de l’addiction au travail, c’est :

  • retrouver du temps,

  • retrouver du plaisir,

  • retrouver du calme,

  • retrouver une identité indépendante de la productivité.

Conclusion

Le travail compulsif n’est pas un signe de force :
c’est un signe de souffrance silencieuse.

L’hypnose permet d’aller guérir la racine,
pas seulement de ralentir en surface.

Quand le cerveau n’a plus besoin du travail pour se sentir en sécurité,
le travail redevient un choix,
et non une fuite.

Vous pouvez être performant(e),
sans vous perdre.
Vous pouvez travailler beaucoup,
sans vous épuiser.

L’équilibre est possible.

C’est apprendre à exister en dehors de ce que l’on fait.


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