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Accord de l’inconscient pour un positif efficace


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Pourquoi le “positif” ne marche pas quand l’inconscient n’est pas d’accord

Autosuggestion, résistance et écologie du changement

Beaucoup de personnes ont déjà essayé :

  • de se répéter des phrases positives,

  • de “penser autrement”,

  • de se motiver,

  • de se forcer à voir le bon côté,

  • de se convaincre que “ça va aller”.

Et pourtant…
parfois rien ne change vraiment, ou alors ça change quelques jours… puis tout revient.

Pourquoi ?

Parce que le mental conscient ne décide pas seul du changement.
Et quand l’inconscient n’est pas d’accord, le “positif” devient… inefficace.

1. Le mythe du “il suffit de penser positif”

Le discours populaire laisse croire que :

  • « Si tu changes ta façon de penser, tu changes ta vie. »

C’est partiellement vrai, mais très incomplet.

Car :

  • la pensée agit au niveau conscient,

  • les automatismes, peurs, croyances et stratégies agissent au niveau inconscient.

Si les deux ne sont pas alignés,
tu entres dans un combat intérieur invisible.

Et dans ce combat :
✅ le conscient veut changer,
❌ l’inconscient veut préserver la sécurité connue.

Résultat :

  • tension,

  • culpabilité,

  • découragement,

  • impression d’être “nul” ou “incapable”.

2. Quand le positif devient une agression intérieure

Dire à quelqu’un :

  • « Tu dois avoir confiance »

  • « Tu dois penser positif »

  • « Tu dois y croire »

  • « Tu dois lâcher prise »

alors que son système est envahi par la peur, c’est comme dire à quelqu’un qui se noie :

« Détends-toi. »

Le positif mal placé peut devenir :

  • un déni de la souffrance,

  • une violence émotionnelle,

  • une culpabilisation supplémentaire.

La personne finit par penser :

« Même penser positif, je n’y arrive pas…
donc je suis vraiment foutu. »

3. Ce qui résiste réellement au changement

Ce qui résiste, ce n’est pas :

  • la mauvaise volonté,

  • le manque d’intelligence,

  • le défaut de motivation.

Ce qui résiste, ce sont :

  • les croyances de survie,

  • les stratégies de protection,

  • les peurs anciennes,

  • les mécanismes d’évitement,

  • les identités construites dans l’insécurité.

L’inconscient ne cherche pas le bonheur.
Il cherche la sécurité.

Même si cette sécurité est douloureuse.

4. La notion clé en PNL : l’écologie du changement

En PNL, un changement n’est considéré comme valide que s’il est écologique.

Cela signifie :

  • qu’il respecte les besoins profonds du système,

  • qu’il ne crée pas un nouveau conflit intérieur,

  • qu’il ne sacrifie pas une partie de soi,

  • qu’il n’entraîne pas d’effets secondaires destructeurs.

Un changement non écologique revient toujours en arrière.

C’est exactement ce qui se passe avec :

  • les résolutions de début d’année,

  • les décisions prises sous pression,

  • les changements imposés par la honte ou la contrainte,

  • les “je dois” violents.

5. Pourquoi l’inconscient dit “non” au changement

Quand une personne essaie de changer et que “ça bloque”, l’inconscient est souvent en train de dire :

  • « Si tu changes, tu vas être rejeté. »

  • « Si tu changes, tu vas souffrir. »

  • « Si tu changes, tu ne seras plus aimé. »

  • « Si tu changes, tu vas échouer. »

  • « Si tu changes, tu ne survivras pas. »

Même si rationnellement c’est faux,
émotionnellement, pour l’inconscient, c’est une menace réelle.

CONSEIL DU COACH EN PNL

Ce qu’on fait à la place du “positif forcé”

Voici comment on travaille réellement en PNL quand le changement résiste :

1. On sécurise avant de transformer

Tant que le système est en insécurité :

  • le cerveau se défend,

  • la peur pilote,

  • la rigidité augmente.

On commence toujours par installer
de la sécurité intérieure.

2. On cherche la fonction du blocage

On ne demande pas :

« Pourquoi je suis comme ça ? »

On demande :

« En quoi ce comportement ou cette croyance essaie de me protéger ? »

Quand la protection est reconnue,
la résistance diminue naturellement.

3. On crée une alternative plus sécurisante

On ne supprime jamais une protection sans en proposer une autre.

Par exemple :

  • remplacer l’évitement par une stratégie de protection plus saine,

  • remplacer le contrôle par de la sécurité interne,

  • remplacer la fuite par des ressources émotionnelles.

4. On aligne le changement avec l’identité

Si un changement menace l’identité :

  • l’inconscient sabote,

  • la peur réapparaît,

  • l’auto-sabotage reprend.

Le changement doit être cohérent
avec “qui je suis en train de devenir”.

6. La vraie différence entre forcer et transformer

Forcer, c’est :

  • lutter,

  • se violenter,

  • nier ce qui a été,

  • mépriser ses peurs,

  • imposer un idéal.

Transformer, c’est :

  • écouter ce qui bloque,

  • respecter l’histoire,

  • sécuriser l’inconscient,

  • proposer autre chose,

  • laisser le système autoriser le changement.

La PNL ne force pas.
Elle réorganise le système de l’intérieur.

Conclusion

Si le “positif” ne marche pas pour vous, ce n’est pas parce que vous êtes faible.

C’est parce que :

  • votre inconscient protège encore quelque chose d’important.


Le vrai changement ne commence pas par :

  • se convaincre,

  • se motiver,

  • se nier,

Il commence par :

  • se comprendre,

  • se sécuriser,

  • se réconcilier avec ses mécanismes,

  • transformer sans se trahir.

En savoir plus ?...

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PNL-000 - PNL : Outil du Coach par Excellence
PNL-001 - PNL - Plan de Navigation de la Série


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