Ce que vous croyez possible détermine votre vie
Vous pouvez avoir des compétences.
Du potentiel.
De l’intelligence.
De la volonté.
Mais si vos croyances profondes vous disent que :
-
ce n’est pas pour vous,
-
que vous n’êtes pas capable,
-
que c’est trop tard,
-
que vous allez échouer,
alors votre vie restera cohérente avec ces croyances, pas avec vos désirs.
En PNL,
on ne change pas une vie en changeant les circonstances.
On change une vie en changeant
les croyances qui pilotent les circonstances.
1. Qu’est-ce qu’une croyance en PNL ?
Une croyance n’est pas une opinion.
Ce n’est pas une pensée passagère.
Ce n’est pas une idée rationnelle.
Une croyance est une vérité intérieure inconsciente
Elle est construite à partir :
- d’expériences fortes,
-
d’émotions répétées,
-
de messages reçus,
-
d’événements marquants,
-
de blessures non sécurisées.
Une fois installée, elle devient :
-
un filtre de perception,
-
un programme automatique,
-
un cadre invisible,
-
une autorisation… ou une interdiction d’exister.
Vous ne voyez plus la réalité.
Vous voyez ce que votre croyance vous autorise à voir.
2. Croyances aidantes : celles qui ouvrent le champ des possibles
Les croyances aidantes sont celles qui :
-
soutiennent le mouvement,
-
renforcent la confiance,
-
autorisent l’apprentissage,
-
favorisent l’adaptation,
-
développent la responsabilité.
Exemples de croyances aidantes :
-
« Je peux apprendre. »
-
« J’ai le droit d’évoluer. »
-
« Même si j’ai peur, je peux avancer. »
-
« Je ne suis pas condamné à rester comme ça. »
-
« Je peux changer à mon rythme. »
Une croyance aidante ne nie pas la difficulté.
Elle autorise la possibilité.
3. Croyances limitantes : celles qui enferment
Les croyances limitantes (ou freinantes, inutiles...) sont issues de la peur, du trauma et de la blessure.
Elles créent :
-
l’auto-sabotage,
-
l’évitement,
-
la dépendance,
-
la soumission,
-
l’effondrement de l’estime,
-
l’immobilisme.
Exemples de croyances limitantes :
-
« Je suis nul. »
-
« Je ne mérite pas. »
-
« C’est trop tard. »
-
« Je suis incapable. »
-
« Je suis un problème. »
-
« Je vais encore échouer. »
Ces croyances ne sont pas des vérités.
Ce sont des conclusions émotionnelles de survie.
4. Le lien entre croyances, peurs, blessures et addictions
la mécanique transversale :
-
Le trauma crée l’insécurité
-
L’insécurité crée la peur
-
La peur installe une croyance
-
La croyance pilote le comportement
-
Le comportement devient identité
La croyance est le verrou central entre
la souffrance passée et la façon de vivre aujourd’hui.
C’est pourquoi :
-
on peut comprendre son histoire,
-
analyser ses blessures,
-
identifier ses schémas,
Tant que la croyance centrale ne change pas :
le scénario se répète.
5. Pourquoi une croyance résiste au changement
Une croyance ne s’accroche pas par hasard.
Elle a eu une fonction de protection.
Par exemple :
-
« Je ne m’attache pas » → pour ne plus souffrir
-
« Je n’essaie pas » → pour ne plus échouer
-
« Je reste petit » → pour ne pas être rejeté
-
« Je contrôle » → pour ne pas être envahi
Tant que cette fonction n’est pas reconnue,
l’inconscient refuse de lâcher la croyance,
même si elle fait souffrir.
CONSEIL DU COACH EN PNL
Comment on transforme une croyance sans se mentir
En PNL, on ne combat pas une croyance.
On la transforme écologiquement, c’est-à-dire sans créer de conflit intérieur.
Voici les grands leviers de transformation :
1. Le recadrage de sens
On ne change pas le passé.
On change le sens émotionnel qu’il a pris.
Exemple :
❌ « J’ai échoué, donc je suis nul. »
✅ « J’ai appris ce qui ne fonctionnait pas. »
2. L’intention positive
Toute croyance a voulu :
-
protéger,
-
sécuriser,
-
éviter la douleur.
Quand l’inconscient se sent respecté,
il autorise une nouvelle stratégie plus saine.
3. Le remplacement par une croyance aidante
On ne supprime jamais une croyance sans en installer une autre.
❌ « Je suis incapable »
✅ « Je peux apprendre étape par étape »
La nouvelle croyance doit être :
-
crédible,
-
testable,
4. Le travail sur les submodalités
On modifie :
-
les images,
-
les sons,
-
les sensations.
En changeant la forme neurologique de la croyance,
on change son impact émotionnel.
5. L’alignement identité - valeurs - croyances
Une croyance ne tient que si elle est cohérente avec :
-
l’identité,
-
les valeurs,
-
la vision du monde.
Sinon, elle est rejetée par l’inconscient.
6. Ce qui se passe quand une croyance se transforme vraiment
Quand une croyance profonde se libère :
-
les comportements changent sans forcer,
-
l’auto-sabotage perd sa logique,
-
la peur perd son autorité,
-
l’addiction peut perdre sa fonction,
-
l’identité devient plus souple,
-
l’élan revient.
Le cerveau ne lutte plus.
Il autorise autre chose.
Conclusion
Vous n’êtes pas bloqué par votre intelligence.
Vous n’êtes pas bloqué par votre volonté.
Vous êtes le plus souvent bloqué par :
- ce que votre inconscient vous autorise à croire possible.
Changer une croyance, ce n’est pas “penser positif”.
C’est :
-
sécuriser l’inconscient,
-
réouvrir le champ des possibles,
-
sortir de la prison intérieure,
-
redevenir acteur de sa trajectoire.
Explorer la Série
"PNL : Boîte à Outils phare du Comment"
- PNL01 - Croyances aidantes & croyances limitantes
- PNL02 - Changer une croyance sans se mentir
- PNL03 - L’intention positive des comportements
- PNL04 - Submodalités & transformation émotionnelle
- PNL05 - Désidentification
- PNL06 - Ligne du temps & libération du passé
- PNL07 - Ressources internes & états internes
- PNL08 - Stratégies mentales & répétitions
- PNL09 - Valeurs & conflits internes
- PNL10 - Métaprogrammes
- PNL11 - PNL et addictions, peurs, dépendances
- PNL12 - Conclusion du pilier PNL