Se libérer quand l’identité s’est confondue avec la souffrance
Il y a des phrases que l’on entend souvent :
-
« Je suis anxieux. »
-
« Je suis зависant. »
-
« Je suis nul. »
-
« Je suis incapable. »
-
« Je suis comme ça. »
Ces phrases semblent anodines.
Mais en réalité, elles enferment dans l’une des prisons les plus puissantes qui existent :
La confusion entre l’être et le problème.
1. Le piège invisible de l’identification
Dire :
-
« J’ai un comportement anxieux »
n’est pas du tout la même chose que : -
« Je suis anxieux »
Dans le premier cas :
✅ vous avez un fonctionnement
✅ donc il peut évoluer
Dans le second :
❌ le problème devient votre identité
❌ et l’identité, on croit qu’elle ne change pas
C’est ainsi que la souffrance devient “qui je suis”,
au lieu de rester “ce que je traverse”.
2. Comment l’identité se construit autour de la blessure
L’identité ne se forme pas uniquement par choix.
Elle se façonne à travers :
-
les blessures d’enfance,
-
les traumatismes,
-
les humiliations,
-
les rejets,
-
les échecs marquants,
-
les peurs répétées.
Petit à petit, le cerveau conclut :
-
« Je suis le rejeté »
-
« Je suis celui qui rate »
-
« Je suis celui qui souffre »
-
« Je suis celui qui dérange »
-
« Je suis celui qui doit se cacher »
À l’origine, ce sont des rôles de survie.
Avec le temps, ils deviennent des étiquettes d’identité.
3. Pourquoi on résiste au changement quand le problème est devenu “qui je suis”
Quand un comportement, une peur ou une addiction devient une identité :
-
Changer, c’est mourir symboliquement
-
Guérir, c’est trahir ce que l’on a toujours été
-
Évoluer, c’est perdre ses repères
-
Aller mieux, c’est risquer d’être seul
L’inconscient
préfère rester dans une identité douloureuse connue
qu’entrer dans une identité inconnue,
même plus saine.
C’est pour cela que certaines personnes disent :
« Je ne me reconnaîtrais plus si je changeais… »
4. Le lien direct avec l’auto-sabotage
Quand l’identité est blessée :
-
le succès devient dangereux,
-
la paix devient inquiétante,
-
l’amour devient menaçant,
-
la joie devient suspecte.
Alors l’inconscient :
-
sabote,
-
freine,
-
détruit ce qui commence à aller bien,
-
recrée le connu.
Non pas par masochisme.
Mais par fidélité à l’ancienne identité.
5. Ce que la désidentification change réellement
Se désidentifier, ce n’est pas nier ce que l’on a vécu.
C’est remettre chaque chose à sa juste place :
-
J’ai une peur → je ne suis pas ma peur
-
J’ai une addiction → je ne suis pas mon addiction
-
J’ai un passé → je ne suis pas mon passé
-
J’ai un fonctionnement → je ne suis pas ce fonctionnement
La désidentification
rend le changement à nouveau possible,
sans avoir l’impression de se renier.
CONSEIL DU COACH EN PNL
4 leviers puissants de désidentification
1. Le langage
Remplacer :
-
« Je suis… »
par : -
« J’ai un comportement de… »
-
« Je traverse en ce moment… »
Ce simple glissement linguistique réouvre l’espace du possible.
2. La ligne du temps
On replace :
-
l’événement,
-
la blessure,
-
le trauma
dans le passé.
Ce n’est pas “moi”.
C’est une expérience que j’ai vécue.
3. L’observateur intérieur
On apprend à se dire :
« Une partie de moi réagit ainsi… mais ce n’est pas tout moi. »
Cela redonne de la hauteur, de la liberté intérieure.
4. La reconstruction identitaire
On ne se contente pas de retirer l’ancienne identité.
On accompagne l’émergence de :
-
nouvelles valeurs,
-
nouvelles capacités,
-
nouvelles permissions,
-
nouvelle vision de soi.
6. Ce qui se passe quand on se désidentifie vraiment
Quand la personne cesse d’être le problème :
-
la culpabilité diminue,
-
la honte s’apaise,
-
l’auto-jugement recule,
-
l’élan revient,
-
le changement devient possible sans violence.
On ne lutte plus contre soi.
On évolue à partir de soi.
7. Désidentité, blessures et addictions
Dans ta mécanique transversale :
-
Une blessure devient une croyance
-
Une croyance devient un comportement
-
Le comportement devient une identité
-
L’identité devient une prison
La désidentification
est la clé de sortie de la prison intérieure.
Sans elle :
-
on comprend,
-
on analyse,
-
on explique…
Mais on reste enfermé dans :
« C’est moi. »
Conclusion
Vous n’êtes pas votre peur.
Vous n’êtes pas votre addiction.
Vous n’êtes pas votre passé.
Vous n’êtes pas vos erreurs.
Vous êtes bien plus vaste que ce que vos mécanismes vous ont fait croire.
La désidentification ne vous enlève rien.
Elle vous rend à vous-même.
Et à partir de là,
le changement n’est plus une menace,
il devient une expansion.
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