Hypnose et Blessure d’Abandon : comprendre, apaiser et se reconstruire
La Blessure de l’Abandon : retrouver son ancrage intérieur
La blessure d’abandon est l’une des blessures émotionnelles les plus douloureuses, car elle touche directement la sécurité intérieure, l’attachement et le sentiment fondamental d’existence.
Elle apparaît lorsque l’enfant a perçu — ou vécu — un manque de présence, de soutien, d’attention ou de disponibilité émotionnelle.
Ce n’est pas l’événement qui crée la blessure… mais la solitude ressentie au moment où il aurait eu besoin d’être accompagné.
Avec les années, elle devient :
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une peur de perdre l’autre,
-
une anxiété de séparation,
-
une hypersensibilité aux silences,
-
un besoin de proximité pour ne pas “tomber dans le vide”.
La blessure d’abandon est une blessure de manque, un espace resté vide qui appelle encore.
Ce n’est pas l’évènement qui crée la blessure…
mais la solitude ressentie
au moment où l’on en aurait eu le plus besoin.
1. Comment se forme la blessure d’abandon ?
Elle apparaît souvent dans les situations suivantes :
-
Parent instable, absent, imprévisible
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Manque de disponibilité émotionnelle
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Contexte familial anxieux, chaotique ou silencieux
-
L’enfant doit “se débrouiller seul” trop tôt
-
Un départ, une séparation, une hospitalisation, un divorce
-
Un parent qui s’effondre émotionnellement
L’enfant développe alors :
-
hypervigilance au lien,
-
peur de la solitude,
-
besoin de fusion,
-
angoisse de séparation,
-
difficulté à s’auto-réguler.
Dans l’enfance
« L’enfant apprend à surveiller l’autre
pour ne jamais être laissé à nouveau. »
La blessure s’inscrit ensuite dans le système nerveux, dans les croyances, dans les relations.
2. Comment se manifeste la blessure d’abandon ?
La blessure d’abandon s’exprime différemment selon les âges de la vie, et marque profondément la construction de la personnalité.
Dans l’enfance
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Crainte intense qu’on ne revienne pas le chercher
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Difficulté à dormir seul
-
Peur des séparations (école, nounou…)
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Hypervigilance aux réactions du parent
-
Besoin d’être rassuré, physiquement proche
« L’enfant apprend à surveiller l’autre
pour ne jamais être laissé à nouveau. »
À l’adolescence
-
Peur d’être exclu des groupes
-
Attentes très fortes dans les amitiés
-
Sécurisation affective par les relations amoureuses précoces
-
Difficulté à tolérer les silences, distances ou conflits
-
Dépendance émotionnelle
« L’adolescent développe une hypervigilance affective :
il scrute chaque signe pour éviter la perte. »
À l’âge adulte
-
Angoisse à l’idée d’être quitté
-
Besoin de contact fréquent
-
Fusion ou dépendance affective
-
Difficulté à être seul avec soi-même
-
Hyper-réaction aux absences, retards, silences
-
Relations où l’on donne trop pour ne pas perdre l’autre
« L’adulte vit dans l’anticipation constante
que le lien peut s’effondrer à tout moment. »
Effets dans chaque sphère de vie
Effets dans la vie personnelle
-
sentiment d’insécurité interne,
-
peur de manquer,
-
alimentation émotionnelle,
-
besoin d’être rassuré,
-
difficulté à se sentir “entier”.
« Il devient difficile de se sentir complet sans l’autre,
comme si un morceau de soi manquait. »
Effets dans la vie sociale
-
difficulté à dire non,
-
amitiés déséquilibrées,
-
peur du rejet social,
-
recherche d’approbation.
« La peur d’être oublié ou mis à l’écart
pousse parfois à trop en faire… ou à disparaître. »
Effets dans la vie de couple
-
dépendance affective,
-
peur panique de la rupture,
-
besoin de fusion,
-
difficulté à gérer les conflits,
-
jalousie anxieuse ou contrôle inconscient,
-
besoin d’être rassuré souvent.
« On demande des preuves d’amour,
non par exigence… mais par survie émotionnelle.»
Effets dans la vie professionnelle
-
difficulté à travailler en autonomie,
-
peur de décevoir ou d’être remplacé,
-
surinvestissement pour “garder sa place”,
-
stress intense lors de feedbacks négatifs,
-
risque d’épuisement affectif.
« Le besoin d’être utile ou indispensable
cache souvent la peur d’être ‘remplaçable’. »
3. Le travail thérapeutique : réapprendre la sécurité intérieure
La blessure d’abandon n’est pas rationnelle :
« La blessure d’abandon est une blessure de ressenti,
pas de logique. »
Elle se soigne par des approches qui travaillent en profondeur.
Les thérapies les plus efficaces pour la blessure d’abandon
Hypnose Ericksonienne
-
contourne les résistances,
-
libère les automatismes qui entretiennent la peur de l’abandon.
Hypnose conversationnelle
-
désactive les croyances d’insécurité,
-
apaise les vécus émotionnels pendant l’échange.
Hypnose régressive (enfance & attachements)
-
revient aux premières expériences d’abandon,
-
répare et réécrit l’histoire intérieure.
Hypnose humaniste
- reconnecte à une conscience élargie, stable et bienveillante.
Hypnose symbolique & métaphorique
-
permet au cerveau émotionnel de représenter le vide,
-
d’y apporter forme, sens, réparation.
Hypnose holistique
-
intègre le corps, l’énergie, la dimension psycho-émotionnelle et transgénérationnelle.
-
restaure l’axe intérieur, la sensation profonde de sécurité.
Approche intégrative (TCC + Coaching)
renforce :
-
les limites,
-
l’ancrage,
-
l’autonomie affective,
-
la capacité à se rassurer soi-même.
Ce que l’on reconstruit vraiment
« Apprendre à ne plus dépendre du regard,
de la présence ou de la stabilité de l’autre…
pour enfin devenir son propre appui intérieur. »
4. Métaphore : la maison intérieure
La blessure d’abandon est comme une maison dont certaines pièces sont restées vides.
L’hypnose permet de :
-
reconstruire les fondations,
-
remplir les espaces manquants,
-
réinstaller la lumière,
-
sentir un dedans solide et habité.
5. Ce que nous produisons en séance
En séance, nous libérons :
-
le vide intérieur, la sensation d’effondrement
-
la peur d’être laissé, oublié ou “moins important”
-
l’anxiété de séparation
-
les schémas de dépendance affective
-
les besoins de fusion ou d’hyperproximité
-
l’incapacité à être seul sans angoisse
-
les comportements d’auto-effacement pour conserver le lien
Et nous installons progressivement :
-
un sentiment de soutien intérieur
-
une sécurité affective stable
-
la capacité à être en lien sans dépendance
-
l’autonomie émotionnelle
-
une présence intérieure solide
-
la sérénité face aux silences, absences et distances
-
la possibilité d’aimer sans crainte de perdre
6. Les résultats observés
-
apaisement de l’anxiété d’abandon,
-
autonomie affective,
-
relations plus stables,
-
diminution de la dépendance émotionnelle,
-
capacité à être seul sans vide intérieur,
-
ancrage plus solide,
-
sentiment profond de sécurité intérieure.
« La vie cesse d’être une lutte pour ne pas perdre l’autre… et devient un chemin pour se retrouver soi-même. »
CONSEIL DU THÉRAPEUTE
Exercice : Le fil d’ancrage intérieur
Un exercice puissant pour apaiser l’hyperactivation d’abandon.
-
Asseyez-vous et fermez doucement les yeux.
-
Visualisez un fil lumineux partant de votre bassin et descendant profondément dans la terre.
-
À chaque respiration, sentez ce fil devenir plus solide, plus stable.
-
Répétez doucement :
« Je suis relié. Je suis soutenu. Je suis entier. » -
Inspirez profondément 3 fois.
Cet exercice :
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calme l’hypervigilance,
-
restaure un ancrage intérieur,
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régule le système nerveux,
-
réduit la dépendance affective,
-
recrée un sentiment de présence stable.
À pratiquer matin et soir,
ou chaque fois que la blessure se réveille.
7. Pour aller plus loin
Articles de cette série
Article de la série « Les 9 blessures émotionnelles », réalisée pour approfondir les grands thèmes abordés en hypnothérapie intégrative.
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