Comment rester soi-même dans les relations sociales sans se couper du groupe
Dans les relations sociales, beaucoup vivent une tension discrète mais constante :
rester soi-même ou appartenir.
On se modifie, on s’adapte, on se lisse.
Pas par manque de personnalité,
mais parce que l’appartenance est une question de sécurité.
Le groupe : besoin vital et source de pression
Le groupe humain apporte :
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reconnaissance
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appartenance
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protection sociale
Mais il impose aussi :
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des normes implicites
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des rôles attendus
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une conformité silencieuse
Le système humain privilégie l’appartenance à la singularité.
CONSEIL DU THÉRAPEUTE
Se modifier en groupe n’est pas un défaut personnel.
C’est une réponse archaïque à la peur de l’exclusion.
Pourquoi on se perd parfois sans s’en rendre compte
La perte de soi en contexte social est souvent progressive :
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on parle moins
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on minimise ses ressentis
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on adopte un rôle
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on s’efface subtilement
Ce n’est pas un choix conscient.
C’est une auto-régulation sociale.
Le coût invisible de l’adaptation sociale permanente
À long terme, cette adaptation peut entraîner :
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fatigue sociale
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sentiment d’invisibilité
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confusion identitaire
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isolement intérieur
On est entouré(e), mais pas réellement présent(e).
CONSEIL DU COACH
Le malaise social n’est pas toujours lié aux autres,
mais au décalage entre ce que vous vivez
et ce que vous montrez.
Rester soi sans rompre le lien
Rester soi-même ne signifie pas :
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s’opposer systématiquement
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provoquer
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se rigidifier
Mais plutôt :
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ajuster moins
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s’écouter davantage
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tolérer un certain inconfort social
Pour aller plus loin
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