Beaucoup de personnes hésitent longtemps avant de se faire accompagner.
Elles essaient seules. Elles lisent, comprennent, analysent, mettent en place.
Et pourtant, à un moment, quelque chose résiste.
Comme si, malgré les efforts, le changement n’allait pas plus loin.
Cette étape n’est pas un échec.
Elle marque souvent une limite naturelle de l’auto-accompagnement.
Se faire accompagner n’est pas un aveu de faiblesse
Dans l’imaginaire collectif, demander de l’aide est parfois associé à :
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une incapacité
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une dépendance
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un manque de volonté
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une régression
Or, se faire accompagner relève souvent d’un acte de lucidité, pas de faiblesse.
CONSEIL DU THÉRAPEUTE
Reconnaître qu’on ne peut pas tout porter seul(e)
n’est pas un renoncement,
c’est un ajustement mature à la réalité.
Les limites naturelles du travail seul
Travailler sur soi seul(e) permet beaucoup de choses :
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comprendre
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observer
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prendre conscience
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ajuster certains comportements
Mais certaines dimensions ne se transforment pas sans relation.
Ce que l’on ne peut pas voir seul(e)
Seul(e), il est difficile de :
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percevoir ses angles morts
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sentir ce qui se joue dans la relation
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réguler certaines émotions profondes
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transformer des mécanismes anciens
Non par manque d’intelligence,
mais parce que le système se régule aussi dans le lien.
CONSEIL DU COACH
On peut comprendre seul(e),
mais on s’apaise et on se transforme souvent à plusieurs.
Quand le système a besoin d’un appui extérieur
Un accompagnement devient nécessaire lorsque :
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les mêmes schémas se répètent
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les émotions débordent ou se figent
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la sécurité intérieure reste fragile
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le corps reste en alerte
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la solitude face au processus devient lourde
Ce besoin n’est pas mental.
Il est structurel et relationnel.
L’accompagnement comme espace de sécurité
Un accompagnement respectueux n’est pas là pour :
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forcer le changement
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corriger
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diriger
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imposer un rythme
Il offre avant tout :
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un cadre
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une présence
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une régulation
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une sécurité relationnelle
C’est souvent cette sécurité qui permet enfin au changement de se faire.
CONSEIL DU THÉRAPEUTE
Le changement profond n’apparaît pas quand on pousse,
mais quand on se sent suffisamment soutenu(e) pour lâcher.
Pourquoi attendre trop longtemps peut coûter cher
Beaucoup attendent que “ça passe”, que “ça se débloque”.
Parfois, cette attente prolonge :
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la fatigue
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la confusion
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la lutte intérieure
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l’isolement
Se faire accompagner plus tôt
peut éviter que la souffrance ne se chronicise.
Se faire accompagner sans perdre son autonomie
Une crainte fréquente est de devenir dépendant(e) de l’accompagnement.
Un accompagnement ajusté vise au contraire :
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à renforcer l’autonomie
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à élargir les ressources internes
-
à rendre le soutien progressivement moins nécessaire
CONSEIL DU COACH
Un bon accompagnement ne vous rend pas dépendant(e).
Il vous aide à ne plus avoir besoin d’autant de soutien extérieur.
Quand l’accompagnement devient un passage, pas une destination
L’accompagnement n’est pas une fin en soi.
C’est souvent un temps de transition :
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pour intégrer
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pour sécuriser
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pour transformer
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pour se repositionner
Il ouvre un chemin
que l’on peut ensuite poursuivre autrement.
Pour aller plus loin
Pour approfondir :
-
Ce qu’un accompagnement respectueux change réellement
-
Pourquoi avancer seul atteint parfois ses limites
-
Comment reconnaître un accompagnement ajusté pour soi
Pour découvrir l’approche globale :
Comment changer sans se violenter : une approche transversale, intégrative et holistique de l’accompagnement